La puissance du partage d’histoires
Cette boîte à outils sert de guide montrant aux jeunes les éléments fondamentaux du partage d’histoires et comment faire du militantisme sur les médias sociaux par l’entremise de leur histoires.
En tant qu’éducatrice en santé sexuelle qui travaille plus précisément avec les jeunes dans le contexte de la prévention de violence fondée sur le genre, j’ai personnellement été témoin des impacts du confinement sur les jeunes personnes 2SLGBTQ+ après qu’iels aient été isolé·e·s dans des espaces où plusieurs ont subi de la violence fondée sur le genre. Certain·e·s étaient dans l’incapacité de communiquer avec leur partenaire lorsqu’iels étaient à la maison parce qu’iels n’avaient pas affirmé leur identité à leur famille. D’autres ont vécu de l’homophobie ou de la transphobie de la part de leur famille ou de leurs proches.
Traverser une période où la sécurité n’est pas une option, ou encore une option accessible seulement en dissimulant des parties de soi peut engendrer des impacts à long terme sur la santé mentale. Il est important de se rappeler qu’il n’existe pas de façon linéaire de guérir de violences fondées sur le genre vécues ou à laquelle on a été exposé·e. Explorons donc ce qu’on peut faire, autant en tant que survivant·e·s de ce type de violence qu’en tant qu’allié·e·s déterminé·e·s è lutter contre ces violences afin de créer des espaces sécuritaires pour nous tous·tes où l’on peut être nous-mêmes sans craindre les répercussions. Mais surtout, parlons des chemins possibles de guérison si toi ou une personne que tu connais avez subi de la violence fondée sur le genre pendant le confinement.
Beaucoup de personnes entretiennent l’idée que la VFG renvoie uniquement à la violence domestique et à la violence dans les relations intimes. La violence fondée sur le genre représente en réalité toute violence dirigée vers une personne en raison de son identité de genre, de son expression de genre ou de son genre perçu. La transphobie et l’homophobie sont des formes communes de VFG qui ne sont souvent pas considérées comme telles.
Il y a toutes sortes de raisons variées qui poussent une personne à être homophobe ou transphobe. Ces raisons incluent la culture, la religion, le statut socioéconomique, l’environnement et les impacts importants du colonialisme. Ce sur quoi je souhaite insister, c’est que la raison n’est jamais toi. Tu n’as rien fait de mal, et il n’y a rien de mal à ton identité. Composer avec des traumatismes infligés par des proches est un processus douloureux et complexe, unique à chaque situation, mais n’oublie jamais que la responsabilité revient aux personnes qui ont des comportements homophobes et transphobes (même celles qu’on aime) d’analyser et de déconstruire elles-mêmes leur intolérance. Tu n’as pas à ajuster qui tu es pour accommoder quiconque.Tu peux choisir de ne pas révéler ton identité à tout le monde, pour des raisons liées à la sécurité ou au confort. Il reste que ce n’est pas ta responsabilité de faire le travail de désapprentissage et d’apprentissage pour les personnes problématiques dans ta vie.
Plusieurs des services en ligne qui offrent du soutien aux survivant·e·s de violence fondée sur le genre ont des fonctions de sécurité sur leur site Web. Certains ont incorporé un bouton « cacher ce site » qui te permet de quitter le site Web rapidement et d’effacer automatiquement la visite de ton historique. Il y a aussi des lignes d’écoute, de clavardage et de la thérapie virtuelle qui te permettent d’accéder à du soutien de façon discrète et anonyme.
À FAIRE : demander de l’aide à une personne de confiance
À NE PAS FAIRE : avoir honte d’avoir subi ce que tu as subi ; la manière avec laquelle les autres te traitent ne reflète pas ta valeur
À FAIRE : faire de la recherche pour trouver des ressources, de groupes de soutien et des événements pour créer des liens avec des personnes qui partagent ton expérience
À NE PAS FAIRE : essayer de te convaincre que « ce n’était pas si horrible ». Ton histoire est valide et importante
À FAIRE : faire ce qui est le mieux pour toi et ta sécurité, plutôt que de faire ce que quelqu’un·e d’autre croit qui est mieux pour toi
À NE PAS FAIRE : présumer que ce qui fonctionne pour les autres fonctionnera nécessairement pour toi
À FAIRE : aie confiance en toi et en ton jugement. Écoute ton intuition et chemine dans ce processus de guérison de la façon qui fonctionne pour toi
À NE PAS FAIRE : te blâmer pour ton expérience
Réfléchir à ses propres actions et idées. Cela inclut faire l’inventaire de nos propres préjugés, et songer aux façons avec lesquelles nos actions peuvent contribuer à la violence fondée sur le genre (insultes, comportements à l’endroit de certains groupes, etc.). Reflect on your own actions and thoughts.
En apprendre davantage sur la violence fondée sur le genre dans le but de la prévenir en lisant, en participant à des ateliers et en abordant le sujet avec les ami·e·s et la famille.
Partage tes apprentissages avec ton entourage !
Écouter les expériences des personnes les plus vulnérables à la violence fondée sur le genre, et celles des personnes y ayant survécu.
Exprimer son opposition à la violence fondée sur le genre lorsqu’on en est témoin.
Tik Tok: @sexedwithlydia
@itgetsbettercanada Thank you to the wonderful Lydia Collins for showing us what allyship in action looks like! #2SLGBTQ #IGBC #ItGetsBetterCanada #QueerCanada #explore #pronouns ♬ original sound - It Gets Better Canada
@itgetsbettercanada Get ready with Lydia Collins as we answer the question "What is Gender Based Violence?" #pronouns #explore #QueerCanada #ItGetsBetterCanada #IGBC #2SLGBTQ #QueerStories ♬ original sound - It Gets Better Canada
@itgetsbettercanada Lydia Collins is back again with 3 mental health resources for Queer African Caribbean and Black individuals. #QueerStories #2SLGBTQ #IGBC #ItGetsBetterCanada #explore #QueerJoy ♬ original sound - It Gets Better Canada
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