Queering the Roadmap to Filmmaking
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Allô IGBC ! Je m’appelle Pree, et je suis super content·e de partager mon processus de coming-out (coming in), et comment je suis exactement où j’ai envie d’être (même si je n’aurais jamais cru que c’était possible). Pour vous donner plus d’information sur ma positionnalité, je suis un·e artiste et éducateur·rice gros·se, racisé·e, en situation de handicap, queer, pansexuel·le, asexuel·le (demisexuel·le), issu·e de la classe ouvrière. Je suis vraiment content·e de partager mon histoire parce que j’ai l’impression que la plupart des histoires LGBTQ+ qu’on entend sont à propos de twinks blanc·he·s, cis, minces qui ne sont pas en situation de handicap.
J’ai été élevé·e dans une famille pendjabi, par des parents immigrants qui faisaient de leur mieux, mais qui ont aussi causé du tort. J’étais extrêmement isolé·e et j’ai fini par trouver ma voie plus tard dans les domaines perçus comme pertinents par la société occidentale. J’ai eu un dialogue interne avec moi-même sur ma queeritude pour la première fois à l’âge de 16 ou 17 ans, et j’ai essayé d’en parler à un·e ami·e racisé·e qui m’a fait me sentir mal, et m’a assuré que j’étais hétéro. J’ai essayé d’en parler à mon amoureux de l’époque, et j’ai eu une réaction similaire. J’ai longtemps gardé cette partie de moi-même enfouie. C’était un sujet qui me semblait épineux et ça me traversait l’esprit de temps à autre, mais je me disais que je n’étais certainement pas l’un·e d’entre « elleux ».
Au début de ma vingtaine, j’ai commencé à avoir un dialogue interne avec moi-même au sujet de mon genre, et je réalisais alors que j’étais peut-être trans. Mais comme j’avais été élevé·e dans une famille homophobe et transphobe, j’ai aussi enfoui cette partie de moi. Ça ne dérangeait pas ma mère que mes ami·e·s soient queer, mais c’était clair que ce serait inacceptable si nous (mes frœurs et moi) étions queer.
My mental health kept deteriorating as I kept these parts of myself stuffed away. I was also dealing with other kinds of abuse and was feeling stuck in every way. I wasn’t allowed to move out because I needed to be at home to care for my little sibling, and widowed mom. I was told the only way I could move out was to get married. I almost did.
Je suis passé·e près de me marier pour m’en sortir et commencer à vivre ma vie. Les étoiles se sont finalement alignées et j’ai réalisé que je ne faisais pas la bonne chose. J’ai postulé pour un travail à l’extérieur de la province. J’ai obtenu le poste. Je l’ai dit à ma mère en l’assurant que c’était très bien rémunéré (ce ne l’était pas) et que c’était très prometteur pour mon épanouissement professionnel (ce n’était pas le cas), et j’étais sur mon départ.
J’avais 25 ans lorsque j’ai déménagé, et finalement bâti un refuge sécuritaire pour toutes les facettes de ma personne. J’étais là, dans ma propre chambre, avec mon propre travail, à prendre la STM (le système de métro de Montréal) pour me rendre peu importe où mon cœur queer avait envie d’être. Je n’ai pas eu un processus de coming out qui ressemble à celui que décrivent les personnes blanches : pour moi, c’était davantage un processus graduel et interne. Alex Wilson, éducatrice et professeure bispirituelle, écrit sur le « coming-in » en lien avec les personnes cries. Elle raconte, « Le coming in n’est pas centré autour de la déclaration d’indépendance qui caractérise le coming out des récits populaires sur la vie des personnes LGBTQI. À la place, coming in est le geste de retourner, pleinement présent·e dans notre soi, afin de reprendre notre place en tant que membre valorisé·e par nos familles, cultures, communautés, et terres, en lien avec toutes nos relations ». (Wilson 3)
Fast forward a few years, I’m back in Toronto, with a loving partner that’s been by my side
through my social transition and first gender affirming surgery, a community support system that
nourishes me in ways I didn’t even know was possible, and making a living off my art (I know!).
Let me know if you want to hear more about that part next time.
Xoxo
Gossip girl,
C’est une blague, c’est toujours Pree.
est un·e artiste et éducateur·rice qui réside actuellement à Tkaronto, originaire de Tiohtià:ke. Iel est l’enfant d’occupant·e·s immigrant·e·s du Pendjab. Le travail de Pree centralise son identité en tant que personne queer, non-binaire, trans, en situation de handicap, grosse, et racisée. Iel a une pratique artistique interdisciplinaire sous le pseudonyme : Sticky Mangos et a co-fondé le Non-Binary Colour Collective. Le travail de Pree est paru sur CBC, dans Xtra magazine, BlogTo et Salty.
Follow Pree at @stickymangos
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